De la naissance à la diversification alimentaire Cuisiner zéro déchet : 5 recettes à réaliser avec les enfants 

L’éveil du goût fait partie intégrante du développement de l’enfant. Une mission que mène la Semaine du Goût auprès des élèves de maternelle et de primaire, mais qui commence de façon déterminante bien avant, de la vie intra-utérine jusqu’à leurs 3 ans.

Les prémices du goût in-utero

Le goût ne vient pas de la seule action de manger. Tout commence in-utero, entre la 8e et la 11e semaine de grossesse, grâce à la mise en place des récepteurs des odeurs. Mais ce n’est que dès le 7e mois que les substances odorantes transportées par le liquide amniotique permettent au bébé de vivre ses premières expériences olfactives(1). L’étape se révèle donc clé pour lui offrir une approche des saveurs qui composeront sa future alimentation. 

Un intérêt d’ordre sensoriel qui revêt également une importance dans son évolution globale à venir. L’étude nationale Elfe(2) confirme qu’une alimentation de bonne qualité au cours de la grossesse favorise de meilleurs scores de neurodéveloppement chez l’enfant (de zéro à 3 ans et demi). Quid du contenu de cette assiette bénéfique selon cette recherche scientifique ? Des fruits, des légumes et du poisson. 

De la naissance à la diversification alimentaire

Après la naissance et jusqu’à 4 mois, place au lait et uniquement du lait ! S’il est allaité au sein, le bébé aura un nouvel aperçu des goûts de ce que sa mère consomme. Vient ensuite la période cruciale de la diversification alimentaire avec l’introduction progressive d’une variété de saveurs, de textures et d’odeurs. 

La période comprise à partir de 4 mois révolus jusqu’à 18-24 mois est idéale pour proposer à l’enfant un maximum d’aliments différents. L’étude Opaline3, menée en 2012 par l’Inrae et le CNRS, a montré qu’entre 5 et 7 mois, 90 % des mets proposés sont acceptés… y compris les aliments susceptibles de provoquer une allergie (œufs, arachides, gluten). Là aussi, l’étude française Elfe a montré que les enfants moins exposés aux aliments allergènes avant 10 mois ont deux fois plus de chances de développer une allergie alimentaire avant l’âge de 5 ans et demi. Le site gouvernemental mangerbouger.fr précise néanmoins de demander l’avis du médecin traitant ou de PMI s’il existe des allergies dans la famille. 

L’apprentissage du goût

Après la naissance et jusqu’à 4 mois, place au lait et uniquement du lait ! S’il est allaité au sein, le bébé aura un nouvel aperçu des goûts de ce que sa mère consomme. Vient ensuite la période cruciale de la diversification alimentaire avec l’introduction progressive d’une variété de saveurs, de textures et d’odeurs. 

La période comprise à partir de 4 mois révolus jusqu’à 18-24 mois est idéale pour proposer à l’enfant un maximum d’aliments différents. L’étude Opaline(3), menée en 2012 par l’Inrae et le CNRS, a montré qu’entre 5 et 7 mois, 90 % des mets proposés sont acceptés… y compris les aliments susceptibles de provoquer une allergie (œufs, arachides, gluten). Là aussi, l’étude française Elfe a montré que les enfants moins exposés aux aliments allergènes avant 10 mois ont deux fois plus de chances de développer une allergie alimentaire avant l’âge de 5 ans et demi. Le site gouvernemental mangerbouger.fr précise néanmoins de demander l’avis du médecin traitant ou de PMI s’il existe des allergies dans la famille. 

Sources : 

1 https://www.inrae.fr/alimentation-sante-globale/gout 

2 https://www.elfe-france.fr/fr/resultats/sante/neurodeveloppement-des-enfants-l-alimentation-des-meres-pendant-la-grossesse-a-la-loupe/ 

3 https://www2.dijon.inrae.fr/opaline/ 

Plus d’actualité